4 février 2014

Colloque 2014 – « Coût global du logement social »

Dans le prolongement de l’étude sur le coût global du logement social, le colloque organisé le 4 février 2014 a porté sur la présentation d’une méthodologie de pilotage d’opérations de constructions neuves de logements sociaux par le reste à vivre des futurs habitants, et le résultat d’un groupe de travail sur un modèle de résidence, offrant des logements à coût modéré, avec une localisation de qualité, favorisant la mixité sociale.

Afin d’approfondir l’étude sur le coût global du logement social, des groupes de travail se sont réunis entre février et juillet 2013 sur les thèmes du bâti, des fluides, du financement, et du vivre ensemble, réunissant une diversité d’acteurs (architectes, bailleurs, constructeurs, promoteurs, bureaux d’études, cabinets de conseils, associations, banques,…) pour :

  • valider l’approche en coût global,
  • confirmer les hypothèses des leviers d’économies modélisés dans l’étude initiale,
  • identifier et modéliser des leviers d’économies supplémentaires.

Ce travail nous a permis de :

  • concevoir une méthodologie en coût global permettant d’accompagner des maîtres d’ouvrages dans leurs projets de construction de logements adaptés aux capacités financières et aux besoins de logements des futurs habitants,
  • repenser notre outil de modélisation, offrant une vision globale multi-acteurs (coût global par logement et par mois), une vision locataire (calcul du taux d’effort par ménage et du reste-à-vivre) et une vision bailleur (investissement en fonds propres, trésorerie équilibrée de l’opération, valeur actuelle nette).

Par ailleurs, un groupe de travail s’est réuni pendant plus d’un an pour concevoir un modèle de résidence reposant sur 3 principes:

  • prise en compte des profils des futurs habitants pour adapter l’offre de logements à leurs capacités financières en priorité, et à leurs besoins et usages spécifiques de logements,
  • priorité de la localisation du logement par rapport à la surface du logement afin de permettre l’insertion professionnelle et sociale des habitants,
  • prise en compte du coût global du logement.

Cet exercice toujours en cours et réalisé sur deux types de publics – les familles monoparentales et les jeunes actifs – porte sur des aspects aussi variés que les plans des logements et du bâtiment, le mode opératoire, et le financement.